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Technique du Proplasme.

dimanche 7 avril 2019, par Chantal Legay Gilbert

Cette technique a été très peu utilisée en Russie car elle apparaît à l’époque où les Mongols ont envahi le territoire ; auparavant, on peignait avec la technique de la membrane, et postérieurement, on peindra avec la technique du modelé sur sankir. Ce qui fait que cette technique va surtout être utilisée dans l’empire byzantin. En Russie, on la conserve par contre pour la peinture des fresques, d’une part, et d’autre part pour la peinture de très grandes icônes, là où il serait difficile d’obtenir des modelés parfaits.
Il faut préparer deux sankirs différents : 1 sombre, 1 clair, à partir des mêmes couleurs de base :
Soit, comme à Byzance, un mélange de terre de Sienne ou d’ocre jaune de tonalité un peu froide + de la lazurite
Soit comme en Russie un mélange de cette même terre ou ocre jaune + du noir, moins coûteux que la lazurite.
Pour obtenir le sankir clair, ajouter davantage d’ocre. Pour le sankir foncé, plus de noir ou de lazurite.

Photo 1 : Le sankir foncé est posé le premier sur les zones ombrées, en plusieurs applications fines, sur le dessin préliminaire.

Photo 2 : Passer plusieurs couches de sankir clair partout, pour densifier la couleur, et commencer à structurer le visage en posant plus de couches sur certains détails, menton, joues, extérieur du cou, par ex. Renforcer ensuite le sankir foncé pour poursuivre la structuration du visage. On obtient un visage très sombre qu’il va falloir à présent éclairer avec les lumières :

Photo 3 : Pose du premier éclaircissement à l’ocre orange (ocre rouge + ocre jaune). Puis du 2nd : ocre jaune + un peu de blanc.

Photo 4 : Renforcer la précision du visage avec un pinceau fin et de la peinture brune : le tracé des yeux, sourcils, de la ligne du nez et de sa base, la ligne centrale de la bouche, les moustaches, la lèvre inférieure, les pupilles, iris et paupières.

С моим благодаря Наталье за ​​ее обучение
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