Accueil > Les Galeries > Icônes arabo-chrétiennes, coptes et éthiopiennes > Icônes éthiopiennes

Icônes éthiopiennes

L’ ETHIOPIE
Les Ethiopiens pensent être les descendants d’un enfant né de la rencontre de Salomon et de la reine de Saba ; ils nont été d’abord judaïsés, puis convertis au christianisme au 4ème siècle. C’est depuis Alexandrie et Jérusalem que l’art chrétien arrive en Ethiopie, et l’usage des images va s’y répandre sans connaître les difficultés qui secouèrent le monde byzantin lors de la période iconoclaste, car la conquête de l’Egypte par les Arabes musulmans en 642 sépare alors l’Ethiopie du monde méditerranéen.
Pour le christianisme éthiopien, l’image n’a pas le statut qu’elle a dans le monde byzantin : elle n’est pas l’objet d’un culte liturgique, mais seulement d’une dévotion privée, elle établit une relation privilégiée entre le fidèle et le personnage représenté.(C’est pour cela que certains refusent à ces images le nom d’icônes)
Dans ces peintures, les couleurs sont très vives, les vêtements bariolés, les formes souvent géométriques. Les différents visages, dans une même peinture, sont toujours semblables. Seuls les « bons » présentent des visages clairs, et de face, les « méchants », eux, sont de profil et ont la peau sombre.
******

Moïse est représenté en haut de la montagne, recevant les tables de la loi de la main de Dieu sortant de la nuée.

Crucifixion, avec un Christ adolescent, tout comme la Vierge et St Jean.
******
ETHIOPIA

The Ethiopian believe they are the descendants of the child of Solomon and the Queen of Sheba ; initially judaized, then converted to Christianity in the 4th century. Christian art arrived to Ethiopia through Alexandria and Jerusalem, and the use of the images spread out not knowing the difficulties which shook the Byzantine world during the iconoclast period, thanx to the conquest of Egypt by Moslem Arabic in 642 that separated the Ethiopian world from the Mediterranean . Retour ligne automatique
An image does not have the same status in Ethiopian christianism as it does in the Byzantine world : it is not the object of a liturgical worship but one of a private devotion. It establishes a privileged relationship between the faithful and the character represented. Retour ligne automatique
In these paintings colors are bright, clothing vivid, and shapes are often geometricals. The various faces, in the same painting, are always similar. Only the "good ones" are fullfaced and clear skinned, while the "malicious ones" are in profile and have dark skin.